L'arôme de tabac à pipe dans le vin de Metohija
Découvrez les vins de Metohija révélant l'arôme de tabac à pipe lors de l'analyse olphactive (au nez) et lors de l'analyse gustative (en bouche).
Le Kosovo est une région du sud-est de l'Europe, autrefois province autonome de l'ex-Yougoslavie. Jusqu'à l'éclatement de la guerre civile, le Kosovo possédait une importante superficie de vignobles productifs. Nombre d'entre eux ont ensuite été abandonnés, et l'industrie n'en est encore qu'aux premiers stades de la reprise. Il s'agit d'une terre contestée, revendiquée comme territoire souverain par la Serbie mais considérée comme indépendante par la majorité ethnique albanaise qui y vit.
Le Kosovo a été gouverné par les Nations unies jusqu'en 2008, date à laquelle le gouvernement du Kosovo a été formé. L'effet du conflit sur l'industrie vinicole a été amplifié parce que les exportations du Kosovo avant la guerre étaient fortement concentrées sur une seule marque de vin destinée à un seul marché d'exportation. Amselfelder ("champs de merles"), un vin rouge Doux fabriqué à partir de Pinot Noir et de Gamay, a connu un succès massif en Allemagne. Le marché du vin kosovar en dépendait de manière disproportionnée.
Des millions de caisses d'Amselfelder étaient expédiées en Allemagne chaque année, et la marque était à son Apogée lorsque la guerre a éclaté. La logistique de la production et de l'exportation de vin est pratiquement impossible en temps de guerre, de sorte que pendant près de dix ans, les vignobles qui n'ont pas été endommagés ont été largement abandonnés ; la marque a entièrement disparu. Sa place sur le marché allemand du vin a été prise par plusieurs vins de style similaire provenant d'autres régions. L'Amselkeller, un rouge de Valence en Espagne, a été le rival le plus réussi, apparaissant seulement 18 mois après le début de la guerre du Kosovo.
Désormais, ils voient le rapport. Les services ministériels ont sur leur table l’audit des difficultés économiques des coopératives, qu’il faut désormais mettre en action, alors que les caves demandent 35 millions € pour amorcer les travaux de restructuration en 2026. E nfin : les caves coopératives viennent d’avoir ce mardi 16 décembre au ministère de l’Agriculture une présentation succincte du rapport du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture ...
MARIE FLORES POUR « LE MONDE » Le menu de Laure Gasparotto Carpaccio de saint-jacques Marguet, « Shaman 22 », grand cru, brut nature blanc (bio, 52 €) Voici de quoi débuter en fanfare avec l’effervescence tonitruante de cette cuvée. Dominées par le pinot noir, les notes puissantes et ciselées de craie et d’agrumes ne laissent pas indifférent. D’où un mets sobre mais de caractère pour l’accompagner. Magret de canard aux cèpes Emmanuel Giboulot, « Lulunne », beaune, rouge, 2018 (bio, 63 €) Ce pino ...
Malgré la nécessité de réduire les coûts de production, la fertilisation organique garde la faveur de nombreux vignerons qui la considère comme plus respectueuse de leurs sols et de leurs vignes à long terme. « La vigne, c’est notre outil de production. Je suis coopérateur, je dois faire du volume », rapporte Olivier Peril, viticulteur à Cazouls-lès-Béziers (Hérault). Adhérant aux Vignerons du Pays d’Ensérune, il doit également suivre les engagements de sa coop ...