Entre forêt des Landes, Garonne et Pyrénées, les coteaux de Gascogne couvrent le département du Gers et une partie des Landes et du Lot-et-Garonne. Le vignoble occupe la même zone que l’armagnac, eau-de-vie encore élaborée dans la région, mais dont les volumes produits ont décliné au profit des vins de pays (devenus IGP). Sous l’influence d’un Climat océanique clément, il est assez arrosé à l’ouest, plus Sec à l’est, notamment l’été. A l’ouest, le sous-sol de sables fauves est d’origine marine, recouverts de boulbènes ; il fait place progressivement à l’est à de la molasse, roche issue de l’érosion des Pyrénées.
Les sols sont soit caillouteux et calcaires (peyrusquets) soit argileux et profonds (terrefort), retenant bien l’eau. La région de Condom, la plus sèche, a sa propre dénomination (Condomois). Les principaux cépages cultivés sont des blancs : Colombard et Ugni blanc, les cépages de l’armagnac. En général associés, parfois complétés par le Sauvignon et le Chardonnay, ils donnent des blancs vifs au Fruité exubérant.
Le gros et le petit Manseng sont venus compléter cette gamme, pour livrer des vins Moelleux eux aussi toniques et fruités. Les vins rouges et rosés, minoritaires, proviennent surtout du Tannat, du Cabernet-Sauvignon, du Merlot, du Malbec, mais la liste, plus large permet d’utiliser des cépages aussi variés que le manseng noir local ou la Syrah.
Le colombard fait partie des cépages les plus anciens des Charentes. Ce cépage blanc doré est issu d’un croisement entre le chenin et le gouais. Les jeunes feuilles du colombard sont de couleur jaune avec des plages bronzées. Celles qui sont adultes peuvent être trilobées ou entières, selon les variétés. Ses rameaux sont cotonneux. Les grappes de ce cépage sont épaulées et cylindriques. Ses baies elliptiques sont de taille moyenne. Elles changent de couleur jusqu’à leur maturité, allant d’un blanc verdâtre à un jaune doré. Le colombard est associé à un débourrement moyen. Il craint particulièrement les cicadelles, les vers de la grappe, les acariens, le mildiou, l’oïdium et la pourriture grise. Il est également sensible au stress hydrique mais reste peu sensible aux vents. Sa maturité est de deuxième époque tardive. Il existe une douzaine de clones agréés du colombard dont les plus connus sont le 608, le 607 et le 606. Ce cépage produit du vin blanc corsé et fin. Des arômes de citron vert, de nectarine, de buis, d’agrumes, de fruits exotiques s’en dégagent.
Les vins de la région de Gascogne s'accordent généralement assez bien avec des plats de boeuf, agneau ou porc comme par exemple des recettes de boeuf aux oignons à la chinoise, souris d'agneau confite au vin ou colombo de porc.
Au nez de la région de Gascogne révèle souvent des types d'arômes d'ananas, fruits rouges ou miel et parfois aussi des arômes d'évolution (vieillissement), cerise ou cuir. En bouche de la région de Gascogne est un vin puissant avec une belle fraicheur.
Pendant des années, Léo Havion a été un sportif accompli, fan de surf et peut-être aurait-il fait carrière dans ce milieu. Mais Léo est la troisième génération de Vasconia Spirits, entreprise armagnacaise d’élevage et de négoce. La spécialité de l’entreprise est donc le vieillissement, l’affinage et la commercialisation des armagnacs pour ses clients. C’est ainsi qu’au cours de ses études de commerce, après un stage dans l’entreprise, il décide de reprendre le flambeau, mais avec un nouveau proj ...
« On a que nos yeux pour pleurer et sauver ce qu’il reste » Le sort s’acharne. Après l’épisode grêleux de juin, de nouveaux orages ont créé d’importants dégâts cette semaine dans l’Armagnaçais. Dans la nuit de mardi à mercredi, un orage a été particulièrement violent sur le nord et le nord-ouest du Gers, impactant les vignobles de Condom, Bourrouillan et Bretagne-d’Armagnac. Des ...
Le violent orage de grêle de la nuit du mardi au mercredi a des conséquences sur l’Armagnac et les autres vignobles, en particulier à l’ouest du Gers, dans les communes de Condom, Bourrouillan, et Bretagne-d’Armagnac. Des intempéries qui s’ajoutent à l’épisode de grêle que les vignerons ont déjà connu début juin, et à la période de gel du mois d’avril. « Il fallait s’y attendre, mais c’est tout de même désolant. » – Rolland Duffau, producteur ...
